Donald Trump élu président : les cryptos vainqueurs ?
Donald Trump, candidat républicain après avoir été président des États-Unis de 2017 à 2021 fait son retour à la Maison Blanche, après 4 années d’absence. 4 années au cours desquelles sa politique a largement évolué vis-à-vis des cryptomonnaies.
En tant qu’investisseur, comprendre les répercussions de cette élection sur le marché et l’industrie des cryptos est indispensable, c'est pourquoi nous revenons sur l'opposition entre Donald Trump et Kamala Harris vis-à-vis des cryptomonnaies, puis sur le dénouement de cette bataille et enfin sur ses conséquences, aux États-Unis d’abord, mais pas que.
1. Les positions de Donald Trump et de Kamala Harris vis-à-vis des cryptomonnaies
2. Pourquoi ce sujet a-t-il pris une telle ampleur et comment cela s’est matérialisé
3. Les conséquences de l’élection sur bitcoin et sur le marché des cryptomonnaies
4. Les répercussions sur la réglementation des cryptos
5. Les autres facteurs à prendre en compte
6. Les cryptomonnaies : vainqueurs de toutes façons ?
Cet article propose une vision globale du sujet des cryptomonnaies dans le cadre de l’élection, vision partagée à titre informatif uniquement, qui ne peut être interprétée ni comme l’expression d’une opinion politique, ni comme un conseil en investissement.
1. Les positions de Donald Trump et de Kamala Harris vis-à-vis des cryptomonnaies
Donald Trump qui ne mâchait pas ses mots en qualifiant les cryptomonnaies d' « arnaque » lors de son premier mandat en 2016 a radicalement changé d’opinion. 8 ans plus tard, celui-ci va jusqu’à se présenter comme un candidat « pro-Bitcoin ».
Une position favorable d'abord motivée, disons-le, par un intérêt économique. C'est ainsi qu’il s'est lancé dans les cryptos en mettant sur le marché sa propre collection de NFTs, avant d'accepter les dons en cryptomonnaies pour sa campagne et de soutenir ses fils dans la création de World Liberty Financial, une plateforme de prêt et d'emprunt sur la blockchain.
Côté politique, en guise de preuve de son engagement envers l'industrie, Donald Trump a accumulé les promesses et les annonces. Il a par exemple promis le remplacement de Gary Gensler, actuel président de la SEC particulièrement hostile aux cryptos, et a soutenu le projet de loi porté par la Sénatrice Cynthia Lummis visant à créer une réserve nationale stratégique de 200 000 BTC. Enfin, il s’est opposé aux monnaies de banques centrales (MNBC), lesquelles sont souvent critiquées par les crypto-enthousiastes étant donné la menace contre le respect de la vie privée qu'elles représentent.
Kamala Harris qui avait d’abord une position opposée aux cryptomonnaies a ensuite adopté un discours plus nuancé, quelques fois favorable. La candidate démocrate avait davantage insisté sur la mise en place de mesures économiques favorables à l’entrepreneuriat et à l’investissement des Afro-Américains, notamment à travers l’ « Opportunity Agenda for Black Men » qui mentionnait, entre autres, la création d’un cadre réglementaire pour les cryptomonnaies.
2. Pourquoi le sujet des cryptomonnaies a pris une telle ampleur et comment cela s’est matérialisé
Le sujet des cryptomonnaies s’est largement politisé, les candidats voyant là un argument pour convaincre un électorat pour lequel la question était déterminante. D’ailleurs, l’écosystème crypto n’est pas vraiment tombé des nues devant un tel engouement pour le sujet.
Déjà en 2023, un rapport de Coinbase expliquait que le sujet serait débattu, et pour cause, on estimait déjà que 20 % des Américains adultes détiennent des cryptomonnaies, parmi lesquels 67 % pensent que le système traditionnel devait être revu. Naturellement, on parle principalement des jeunes générations, la génération Z et les Millenials, et ce, peu importe leur opinion politique, 18 % disant voter républicain, et 22 % démocrate. Quant à ceux qui ne sont pas encore politisés, un candidat qui répond à leurs attentes est alors plus susceptible de les convaincre. Par ailleurs, plus de la moitié de cette tranche de la population affirme voter.
Concentrons-nous maintenant sur plusieurs indicateurs qui démontrent l’importance du sujet au cours de cette campagne, et sur les résultats 👇
Les swing states
Selon le rapport State of Crypto 2024 publié par a16z, la Pennsylvanie et le Wisconsin sont les quatrième et cinquième États où les recherches Google au sujet des cryptomonnaies ont le plus augmenté depuis 2020, avec + 4,7 % et + 5,3 %. Le Nevada et l’Arizona, deux autres swing States enregistraient toutefois des baisses d’intérêt, bien que celles-ci soient moindres.
À l'heure de l'écriture de ces lignes, le Wisconsin, la Pennsylvanie, la Caroline du Sud et le Michigan ont voté majoritairement Républicain. Par ailleurs, la Floride l'emporte largement de près de 10 %, à noter que Miami, historiquement toujours démocrate, a tourné au rouge.
💡Les « swing states » sont des États dont les résultats électoraux peuvent basculer du côté des démocrates ou des républicains, ces derniers n’étant pas fidèles à un parti politique particulier d’une élection présidentielle à l’autre. L’influence de leur vote s’en trouve décuplée, car elle peut faire pencher la balance.
Les dons en cryptomonnaies
Parmi les donateurs, Fairshake, le comité pro-crypto le plus important a distribué 86 millions aux représentants avec un programme en faveur des cryptos, qu’ils soient républicains ou démocrates.
Le co-fondateur de Kraken, Jesse Powell a donné 1 million de dollars à Donald Trump, tandis que Chris Larsen, le co-fondateur de Ripple a largement soutenu Kamala Harris avec un don de 10 millions de dollars.
Enfin, comment ne pas mentionner Elon Musk qui n’a de cesse de chanter les louanges des cryptomonnaies depuis plus de 10 ans, et qui lors de cette campagne a même été mentionné par Donald Trump pour prendre en charge des mesures d’audit de performances du gouvernement. Une annonce parmi tant d’autres qui peut faire douter de la frontière entre promesses tonitruantes et véritables projets.
📌 Au sujet des promesses sans fondements et de leurs conséquences, Vitalik Buterin, le fondateur de la blockchain Ethereum a lui-même appelé à la prudence vis-à-vis des candidats qui s'emparent du sujet crypto du jour au lendemain.
Dans un article publié sur son site Internet, Vitalik met en garde contre les politiques susceptibles de soutenir les cryptomonnaies sur le court terme dans le simple but de convaincre des candidats qui ont envie d’entendre de tels discours, et ainsi d'accumuler les votes, sans pour autant tenir ces promesses sur le long terme. Aussi, ce dernier redoute qu’une accélération trop rapide de l’écosystème dans ce contexte aille à l'encontre de l'ethos crypto initial fondé sur la liberté, liberté qui passe par la décentralisation, décentralisation incompatible avec l'emprise signature des États-Unis.
« Si un politicien est pro-crypto, la question clé à poser est : est-il motivé par les bonnes raisons ? A-t-il une vision de la façon dont la technologie, la politique et l'économie devraient évoluer au 21e siècle ? Cette vision est-elle alignée avec la vôtre ? A-t-il une vision positive et constructive, qui va au-delà des préoccupations à court terme comme celle d’ « écraser le mauvais camp » ? Si c'est le cas, tant mieux : vous devriez le soutenir et préciser que c'est pour cette raison que vous le soutenez. Sinon, éloignez-vous et trouvez des forces plus alignées avec vos valeurs. »
3. Les conséquences attendues de l’élection sur bitcoin et sur le marché des cryptomonnaies
Quel impact sur le prix de bitcoin ?
L’intérêt indéniable pour les cryptomonnaies qui n’a fait que s’intensifier au cours de cette campagne a envoyé un message clair aux politiques américains, et pas que : le Bitcoin et les cryptomonnaies sont désormais un sujet à part entière qu'il serait trop risqué d’ignorer.
Rappelons également que l’année 2024 a débuté par l’approbation des ETF Spot Bitcoin par la SEC, ETFs qui ont depuis enregistré plus de 20 milliards de dollars de flux entrants, en en faisant l’ETF adopté le plus rapidement de l’histoire.
Ce premier feu vert majeur a en parti expliqué le prix du BTC qui a rapidement dépassé les 42 000 $, avant de fluctuer toute l’année entre 53 000 et plus de 73 000 dollars, son dernier point le plus haut, le « all time high » (ATH) avant les élections. Nous avons depuis dépassé les 75 350 $.
Quant prix que le BTC pourrait atteindre à l’issu des élections, les prédictions se sont multipliées ces dernières semaines. Jeff Park a par exemple prédit qu’une victoire de Trump pourrait faire grimper le prix du BTC à 92 000 dollars, tandis que des analystes Bernstein ont prédit une chute à 40 000 $ en cas de victoire de Kamala. Donald Trump ayant a priori gagné, le marché se veut bullish.
Notons tout de même qu'au-delà du fait qu’il s’agit essentiellement de prévisions spéculatives et non d’analyses financières, beaucoup pensent que le fait que l’élection présidentielle fasse tant parler, et ce depuis plusieurs mois déjà, pourrait expliquer que le prix du bitcoin soit déjà « pricé ».
💡 On dit que le marché est « pricé » quand un actif a d’ores et déjà atteint le prix attendu si l’issue était positive. Auquel cas, lors du dénouement, on peut observer le phénomène « Buy the rumor, sell the news », « Achetez la rumeur, vendez l’annonce ». Concrètement, les investisseurs qui étaient optimistes profitent des retombées positives en retirant leurs profits une fois la rumeur confirmée.
Mentionnons également une nouvelle forme de sondage qui s’est largement développée ces dernières semaines sur Polymarket, la plateforme de pari sur la blockchain qui permet aux utilisateurs de parier sur l'issue d'événements futurs, notamment sur les élections présidentielles américaines.
Sur Polymarket, les utilisateurs achètent et vendent des « actions » dont les prix reflètent la probabilité d'un résultat. Ce phénomène est parlant, car il illustre à nouveau la prédominance des cryptomonnaies. Néanmoins, la pertinence de ces sondages peut toutefois être remise en cause, ces derniers représentant majoritairement des utilisateurs qui avaient a priori intérêt à voir Trump élu pour le bien de leurs finances. La plateforme affichait presque 65 % de chance pour Donald Trump de gagner, là où les sondages traditionnels révèlent un écart très fin entre les deux. De là à dire qu'une victoire de Donal Trump serait corrélée.
Au-delà de Bitcoin, qu’en est-il des altcoins ?
Historiquement, une hausse de Bitcoin s’ensuit, quelques jours ou quelques semaines plus tard, d’une hausse des altcoins, notamment car les investisseurs réinvestissent les profits gagnés sur BTC sur de plus petites cryptomonnaies, afin de profiter de leur potentielle hausse.
Néanmoins, non seulement les performances passées ne préjugent pas des performances futures, mais en plus, actuellement, les configurations sont légèrement différentes.
Cela est notamment dû aux ETF Spot Bitcoin et aux contraintes techniques associées. En effet, bien que les 20 milliards investis dans ces ETFs soient bien investis directement sur la blockchain par les gestionnaires de fonds, ce capital est néanmoins techniquement moins directement disponibles que ne le sont des BTC détenues sur un portefeuille crypto.
De fait, les individus ayant investi dans les ETFs doivent nécessairement s’adresser à un tiers pour retirer leur capital et l'allouer à un autre actif, tandis que des investisseurs en direct sur la blockchain peuvent acheter, vendre et échanger en quelques secondes. Le profil investisseur n’est par ailleurs pas le même. Ainsi, l’effet de ruissellement de la liquidité issue de BTC vers les altcoins pourrait être en partie limité.
Enfin, l’évolution d’autres demandes d’ETF notamment pour le XRP de Ripple par exemple attendent une réponse, et de manière générale, la croissance ou non de nombreux projets crypto dépendra de l’évolution du cadre réglementaire, lequel pourrait être influencé par le président.
4. Les conséquences sur la réglementation des cryptos
Les États-Unis ont plutôt tendance à adopter une stratégie dite de « laisser faire » dans un premier temps, avant de réguler dans un second temps, afin de ne pas brider l’innovation des entreprises.
Néanmoins, jusqu'alors, les cryptomonnaies n’ont pas bénéficié d’une telle marge de manœuvre, en témoignent les quelques 158 actions intentées en justice par la SEC depuis 2018, notamment contre Ripple en 2019, puis à l'encontre de Kraken ou encore de Coinbase, pour ne citer qu’eux.
En effet, jusqu'à présent, l’absence totale de régulation a surtout permis de nombreuses accusations suivies de procès, et cet acharnement dénoncé à plusieurs reprises par l’industrie crypto souligne le besoin de plus en plus pressant de définir un cadre légal.
Cette année, un premier pas a été franchi avec l’approbation du Financial Innovation and Technology for the 21st Century Act par la chambre des représentants, plus spécifiquement par 208 Républicains et 71 Démocrates, soit par les deux partis. Si le Sénat l’approuve à son tour, une plus grande clarté permettra aux entreprises américaines de se développer plus sereinement.
La Securities and Exchange Commission
Cet enjeu réglementaire repose toutefois en grande partie sur la Securities and Exchange Commission, et sur son président.
💡 La Securities and Exchange Commission (SEC) est l’agence fédérale indépendante chargée de surveiller et de réguler les marchés financiers aux États-Unis, afin de protéger les investisseurs de fraudes ou de manipulations de marché. Le président de la SEC est nommé par le président du pays, puis approuvé par le Sénat.
Gary Gensler a été nommé par Joe Biden le 19 avril 2021, et depuis, celui-ci est largement accusé d’aller au-delà de son rôle de régulateur, en prenant parti quant à la pertinence des projets crypto.
La position de Donald Trump à ce sujet
Tandis que la candidate Kamala Harris ne s’était pas étendue sur la SEC, le nouveau président Donald Trump s’est montré particulièrement vindicatif concernant Garry Gensler et a annoncé lors de la conférence Bitcoin 2024 vouloir le remercier, pour le remplacer par un nouveau chairman, potentiellement Dan Gallagher, directeur juridique de la société de services financiers Robinhood qui a déjà critiqué publiquement la politique de la SEC.
Trump aurait également mentionné Chris Giancarlo, l’ancien président de la Commodity Futures Trading Commission, Robert Stebbins, l’ancien conseiller juridique de la SEC, et Hester Peirce, la commissaire républicaine actuelle de la SEC.
Nous serons bientôt fixés, nous avons toutefois des raisons d’attendre un chairman plus favorable à l'industrie.
Quelles conséquences outre-Atlantique ?
L’évolution du cadre réglementaire attendue aux États-Unis donnera plus de clarté aux entreprises américaines, et leur permettra également d’accélérer, y compris au-delà de leurs frontières.
Actuellement, les entreprises américaines dominent d’ores et déjà le marché européen. Alors, il va sans dire que nous ne pourrons ignorer les évolutions du Nouveau Monde, ni prendre la tangente si nous souhaitons tirer notre épingle du jeu et ne pas nous laisser dépasser par l’innovation et les plus moyens plus importants.
5. Quels sont les autres facteurs prépondérants à prendre en compte ?
Une hausse des cours était largement attendue en cas de victoire de Donald Trump. Nous verrons désormais si cela se réalise. Actuellement, le BTC est bel et bien dans le vert.
Par ailleurs, n'oublions pas que, bien que le sujet des cryptomonnaies ait été largement politisé, d’autres facteurs sont toujours susceptibles d’influencer le marché, notamment :
La politique monétaire : une nouvelle baisse des taux de la banque centrale des États-Unis (FED) de 25 points de base est attendue d’ici la fin de l’année, et pourrait s’avérer positive pour les actifs de nature risquée, tels que les cryptomonnaies.
Les investissements d’entreprises majeurs : les achats de bitcoin à répétition d’entreprises comme Microstrategy, Metaplanet et potentiellement Microsoft en décembre ne cessent d’envoyer des signaux positifs. Ces géants croient en bitcoin et cela influence les comportements des investisseurs.
Le contexte géopolitique : les conflits mondiaux sont également susceptibles de contrebalancer les signaux macro-économiques positifs. En effet, les conflits ne sont pas favorables aux prises de risque.
6. Les cryptomonnaies : vainqueurs de toutes façons ?
Donald Trump, candidat « pro-Bitcoin » l'a emporté. Quelque part, les cryptomonnaies sont également vainqueurs. Mais avant même de connaître les résultats, au vu de la place qu’ont pris Bitcoin et les cryptomonnaies au cours de cette campagne, peut-on considérer que les cryptos seraient, de toute façon, sorties vainqueurs ?
C’est un fait, les cryptomonnaies ont largement gagné du terrain par rapport aux années précédentes. Bitcoin, qui, soit dit en passant, a été créé pour s’émanciper des systèmes économique et politique traditionnels, et qui a longtemps été considéré par ces derniers comme l’ennemi numéro 1 à abattre, est désormais le 10e actif le plus capitalisé au monde, et talonne les GAFAM que nous utilisons tous au quotidien.
Ce classement parle pour lui-même et démontre que Bitcoin avait quelque part d’ores et déjà une place gagnante avant même les résultats des élections.
Par ailleurs, au-delà de ces performances, les cryptomonnaies se sont imposées au cœur des débats, et malgré certains discours qui ont pu instiller le doute quant aux réelles connaissances des candidats et du nouveau président vis-à-vis de l’écosystème, c’est un fait : non seulement le sujet ne peut plus être écarté d’un revers de la main, mais il ne peut plus non plus être étudié qu'en surface.
Même les politiques les plus hostiles à l’égard des cryptomonnaies doivent revoir leur copie, comme l'avait fait le camp de Kamala Harris. Au pied du mur, les institutions seront et sont déjà forcées de démêler le vrai du faux et de démentir des idées reçues qu’elles entretenaient autrefois. L’arrivée massive de géants de la finance comme BlackRock qui, étant donné son envergure, ne se tient jamais loin des acteurs étatiques, est un exemple éloquent.
🇺🇸 Toujours est-il, Donald Trump, Républicain, fera de nouveau son entrée à la Maison Blanche pour un second mandat le 20 janvier 2025 afin de prêter serment. Il n'est que le deuxième président à être élu à deux reprises de manière non-consécutive, après Glover Cleveland.
Nous avons vu que la campagne de Donald Trump a été largement ponctuée de déclarations en faveur des cryptomonnaies. Reste alors à voir si ses promesses seront traduites dans un agenda concret, ou si tout cela n’était que de l’opportunisme.
Enfin, de nombreux discours avant les élections s’alignaient d'ores et déjà sur celui de Brian Armstrong, le PDG de Coinbase qui résumait la situation ainsi « Les politiques des deux côtés ont pris conscience de l’importance des cryptomonnaies, et il y a bien un élan en faveur de l'adoption d'une législation claire sur les crypto-monnaies. »
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